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Adénomyose : Symptômes et diagnostics

Symptômes adénomyose

Les symptômes de l’adénomyose varient d’une femme à l’autre. Certaines femmes ne présentent aucun symptôme, tandis que d’autres en ont de très importants.

Les prinicpaux symptomes de l’adénomyose sont les suivants :

  • Douleurs pelviennes
  • Rapports sexuels douloureux (dyspareunie)
  • Saignements menstruels abondants ou prolongés
  • Sensibilité ou pression dans le bas ventre (due à l’hypertrophie de l’utérus)
  • Règles douloureuses caractérisées par de fortes crampes, des douleurs dorsales et abdominales beaucoup plus fortes que d’habitude (dysménorrhée).
  • Infertilité

Adénomyose diagnostic

Afin de diagnostiquer l’adénomyose, le médecin demandera d’abord au patient de décrire ses symptômes, y compris la localisation de la douleur et à quel moment elle survient.

Certaines affections utérines peuvent entrainer des symptômes similaires à ceux de l’adénomyose, comme les fibromes utérins (léiomyomes) et l’endométriose, rendant ainsi l’adénomyose plus difficile à diagnostiquer.

Le médecin peut demander des examens complémentaires tels que :

Une analyse de sang

Un bilan sanguin complet permet au médecin de détecter la présence d’une infection ou ou d’un taux de globules rouges trop faible (anémie). En général, les patientes qui souffrent d’adénomyose ont souvent un faible taux de globules rouges causé par des saignements abondants. De plus, le médecin peut demander un test sanguin spécial pour détecter si une grossesse est en cours.

Analyse d'urine

Cette analyse permet au médecin de déterminer si les symptômes sont causés par une infection des voies urinaires (IVU).

Test pour les infections sexuellement transmissibles

Ce test permet au médecin d’exclure la présence d’une infection sexuellement transmissible, telles que la gonorrhée ou la chlamydia, qui pourrait être à l’origine des symptômes.

Examen pelvien

Au cours de cet examen, le médecin peut palper manuellement certaines zones du pelvis et rechercher des anomalies, comme par exemple un utérus dilaté et tendu.

Échographie

L’échographie est un examen sûr et indolore qui consiste à utiliser des ondes sonores pour capturer des images de l’intérieur du corps (comme l’utérus). Elle peut être réalisée à l’aide d’une sonde placée sur l’abdomen ou insérée dans le vagin (échographie transvaginale).

Au cours de cet examen, le spécialiste introduit généralement un transducteur qui est une sonde à ultrasons, à l’intérieur du vagin. Pendant ce temps, ce dispositif envoie des signaux à un ordinateur, qui crée finalement les images des organes reproducteurs. Ces images permettent au médecin d’observer l’utérus, sa muqueuse et sa paroi musculaire.

L’échographie ne permettra pas au médecin de savoir définitivement si la patiente souffre d’adénomyose, mais elle aide à écarter d’autres affections présentant des symptômes similaires. Toutefois, lorsque des fibromes utérins sont également présents, l’adénomyose est parfois diagnostiquée à tort comme étant des fibromes utérins.

Une échographie est généralement réalisée en moins de 30 minutes et une reprise des activités quotidiennes normales est possible immédiatement après.

Imagerie par résonance magnétique (IRM)

L’IRM est une technique d’imagerie médicale qui utilise un champ magnétique et des ondes radio générées par ordinateur afin de créer des images détaillées des organes et des tissus du corps.

En pratique, l’IRM permet au médecin d’examiner de manière précise les organes pelviens, notamment l’utérus, les ovaires et les zones avoisinantes.

En outre, le médecin peut prescrire une IRM pour détecter l’adénomyose lorsqu’il a besoin de recueillir des informations plus détaillées sur la patiente afin d’établir un diagnostic.  L’IRM peut montrer un élargissement de l’utérus ainsi qu’un épaississement de certaines zones de l’utérus, ce qui peut révéler la présence de l’adénomyose. En effet, l’étendue et la localisation de l’adénomyose sont clairement cartographiées sur l’IRM.  Enfin, l’IRM permet de distinguer l’adénomyose des fibromes utérins de manière plus efficace que les autres techniques d’imagerie.

Au cours de l’IRM, la patiente est allongée sur une table qui est ensuite glissée dans un champ cylindrique (aimant). De plus, un agent de contraste peut être administré par injection ou par voie orale afin d’améliorer la visibilité des vaisseaux sanguins sur les images.

L’IRM permet au médecin de s’assurer que le patient a reçu les meilleurs soins diagnostiques possibles, ce qui conduira au meilleur traitement, si celui-ci s’avère nécessaire. Enfin, l’IRM est un test indolore et sans danger. 

La procédure d’IRM dure généralement une heure, voire moins, et une reprise des activités quotidiennes normales est possible immédiatement après.

L'hystéroscopie

L’hystéroscopie est une procédure sûre qui permet au médecin d’examiner la cavité utérine. La procédure est réalisée à l’aide d’un hystéroscope qui est un télescope étroit muni d’une lumière et d’une caméra à son extrémité. Les images s’affichent ensuite sur un écran.

L’hystéroscope est introduit dans la cavité utérine par le vagin et le col de l’utérus. Cette procédure ne nécessite aucune incision. Il est possible de dilater le col de l’utérus à l’aide d’un spéculum avant d’insérer l’hystéroscope. Le médecin injecte ensuite un liquide ou un gaz à travers l’hystéroscope afin de dilater l’utérus pour mieux le visualiser. Il examine ensuite la paroi de l’utérus pour détecter d’éventuels dysfonctionnements et capture des images ou des vidéos. De plus, il peut prélever des échantillons de tissus (biopsies).

L’intervention peut être utile pour établir un diagnostic mais également à des fins chirurgicale. Elle peut être utilisée pour enlever des fibromes par exemple.

L’hystéroscopie permet au médecin de déterminer si il existe une cause utérine aux saignements menstruels abondants, aux douleurs pelviennes ou à l’infertilité. Elle est donc très utile dans les cas d’adénomyose.

L’intervention est généralement réalisée en ambulatoire et l’anesthésie peut être locale, loco-régionale ou générale, selon l’état de la patiente.

Après l’intervention, il est possible de ressentir des crampes, des douleurs dans le haut du ventre ainsi que des saignements vaginaux pendant quelques jours. De plus, il est également possible d’avoir des gaz dans le tube digestif et des douleurs dues aux gaz administrés pendant l’intervention. Cela peut durer une journée. Le médecin peut donc prescrire des médicaments contre la douleur à prendre après l’intervention. En outre, il peut conseiller au patient d’éviter d’avoir des rapports sexuels durant la semaine qui suit l’intervention, ou jusqu’à ce que les saignements cessent, afin de réduire le risque d’infection.

La durée de l’intervention peut être comprise entre 15 minutes à une heure, selon qu’il s’agit d’une intervention diagnostique ou chirurgicale. Avec l’accord du médecin, une reprise des activités quotidiennes normales est possible immédiatement après.

Biopsie de l'endomètre

Dans certains cas, le médecin préfère prélever un échantillon du tissu endométrial dans l’utérus pour le tester. Ce test ne sert pas à diagnostiquer l’adénomyose, mais il permet d’exclure d’autres causes des symptômes ressentis par la patiente.

La seule manière de confirmer une adénomyose est d’examiner l’utérus après avoir pratiqué une hystérectomie (ablation chirurgicale de l’utérus). Néanmoins, les techniques d’imagerie, telles que l’échographie transvaginale et l’IRM pelvienne, ont permis de mettre en évidence la présence de l’adénomyose en observant les caractéristiques de la maladie dans l’utérus, sans avoir à recourir à la chirurgie.

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