Centre de Proctologie mini invasive - XPERMD

Un centre unique  aux traitements lié aux  pathologie anales, sans chirurgie lourde

Fissure anale : causes, symptômes et traitements mini-invasifs

La fissure anale est une lésion fréquente de la zone anale. Elle correspond à une petite déchirure de la muqueuse qui recouvre l’anus et provoque des douleurs très vives, souvent comparées à une coupure ou une brûlure. Ces douleurs surviennent surtout au moment d’aller à la selle et peuvent persister plusieurs heures après.

Cette pathologie de proctologie peut toucher toute personne, à tout âge. Bien que bénigne, elle devient rapidement invalidante lorsqu’elle devient chronique. Au Centre de Proctologie XPERMD, nous proposons une prise en charge complète, privilégiant les traitements modernes et mini-invasifs afin de soulager durablement la douleur tout en évitant la chirurgie lourde.

Qu’est-ce qu’une fissure anale ?

L’anus est contrôlé par deux muscles appelés sphincters :

  • le sphincter interne (involontaire) qui assure la continence au repos,

  • le sphincter externe (volontaire) qui permet de contrôler l’évacuation des selles.

La fissure anale se définit comme une déchirure de la muqueuse qui recouvre l’anus, le plus souvent localisée à l’arrière, là où l’apport sanguin est le plus faible.

Cette localisation explique pourquoi certaines fissures ont du mal à cicatriser et deviennent chroniques, provoquant des douleurs persistantes et parfois une complication sous forme de spasme du sphincter.

Quels sont les symptômes de la fissure anale ?

Les manifestations les plus fréquentes sont :

  • douleur anale intense lors du passage des selles, parfois décrite comme insupportable,

  • sensation de coupure ou de brûlure,

  • saignement rectal rouge clair, observé sur le papier toilette ou dans les selles,

  • spasme du sphincter interne, responsable d’une douleur prolongée même après la selle,

  • apparition d’une marisque sentinelle (petit bourgeon cutané) dans les formes chroniques.

Ces symptômes peuvent entraîner une peur d’aller aux toilettes, aggravant la constipation et créant un cercle vicieux qui entretient la fissure.

Quels sont les facteurs de risque ?

La fissure anale peut apparaître chez tout le monde, mais certains facteurs augmentent le risque :

  • Constipation chronique avec selles dures et efforts de poussée,

  • Diarrhées répétées qui irritent la muqueuse,

  • Accouchement par voie basse, notamment en post-partum,

  • Antécédents de maladies proctologiques (hémorroïdes, abcès, fistules),

  • Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI),

  • Mode de vie sédentaire ou régime pauvre en fibres favorisant les troubles du transit.

Comment diagnostiquer une fissure anale ?

Le diagnostic repose principalement sur l’examen clinique réalisé par un médecin.
Au sein du Centre de Proctologie XPERMD, nous proposons :

  • une consultation spécialisée avec un proctologue ou un radiologue interventionnel,

  • une anuscopie permettant de visualiser la fissure,

  • une échographie endo-anale pour évaluer l’état des sphincters,

  • une IRM anale si nécessaire pour rechercher une cause associée ou éliminer une autre pathologie.

Ces examens permettent d’adapter le traitement à chaque patient, en fonction de la sévérité et de l’évolution de la fissure.

Quels traitements pour la fissure anale ?

Le choix du traitement dépend du caractère aigu ou chronique de la fissure.

Traitements médicaux de première intention

  • Crèmes locales à base de dérivés nitrés ou d’inhibiteurs calciques pour relâcher le sphincter et réduire la douleur.

  • Mesures hygiéno-diététiques : boire suffisamment d’eau, suivre une alimentation riche en fibres, pratiquer une activité physique régulière pour faciliter le transit.

Injections de botox sous échographie

Il s’agit d’un traitement mini-invasif très efficace.

  • L’injection de toxine botulique permet de détendre le sphincter interne et de favoriser la cicatrisation.

  • Réalisée en ambulatoire, sous anesthésie locale, elle est indolore grâce au guidage échographique.

  • Taux de succès : 60 à 80 % selon les études, évitant souvent la chirurgie.

Chirurgie : sphinctérotomie latérale interne

Proposée uniquement en cas d’échec des autres traitements.

  • Elle consiste à sectionner une partie du sphincter interne pour réduire la pression.

  • Taux de cicatrisation > 90 %, mais avec un risque d’incontinence anale plus élevé.

Toutes les décisions sont discutées en staff multidisciplinaire, sous la direction du Dr Antoine HAKIME, et le patient participe au choix de sa stratégie thérapeutique.

Les avantages des techniques mini-invasives

  • Pas de cicatrice ni d’incision chirurgicale.

  • Traitement ambulatoire avec retour à domicile le jour même.

  • Amélioration rapide de la douleur dès les premiers jours.

  • Préservation du sphincter et réduction du risque d’incontinence.

  • Reprise rapide des activités quotidiennes.

Questions fréquentes sur la fissure anale

Existe-t-il un traitement naturel pour fissure anale ?

Certaines mesures simples peuvent soulager les symptômes et favoriser la cicatrisation. Parmi les plus efficaces :

  • adopter une alimentation riche en fibres (légumes, fruits, céréales complètes) pour ramollir les selles,

  • boire suffisamment d’eau pour éviter la constipation,

  • bains de siège tièdes plusieurs fois par jour pour détendre le sphincter,

  • éviter les aliments irritants (épicés, café, alcool).

Ces traitements naturels peuvent aider en cas de fissure récente, mais une consultation médicale est indispensable si la douleur persiste.

Comment soigner la fissure anale ?

La prise en charge dépend de la sévérité :

  • formes aiguës : crèmes locales, régime adapté et hydratation,

  • formes chroniques : injection de botox mini-invasive,

  • formes résistantes : chirurgie (sphinctérotomie).

Chez XPERMD, nous privilégions les solutions mini-invasives, comme l’injection de botox sous échographie, qui permet une cicatrisation dans 60 à 80 % des cas.

Peut-on avoir une fissure anale et des hémorroïdes en même temps ?

Oui. Ces deux pathologies souvent associées partagent certains symptômes (douleur, saignement rectal). La présence d’hémorroïdes peut retarder la cicatrisation d’une fissure et accentuer l’inconfort.
Dans ce cas, une prise en charge globale est nécessaire : traitement de la fissure et, si besoin, embolisation des hémorroïdes ou traitements spécifiques adaptés.

Chiffres clés

  • 1 adulte sur 10 sera touché par une fissure anale au cours de sa vie (Nelson, Cochrane 2012).

  • Les femmes en post-partum sont particulièrement exposées.

  • L’injection de botox permet une cicatrisation dans 60 à 80 % des cas.

  • La sphinctérotomie chirurgicale guérit plus de 90 % des fissures, mais au prix d’un risque fonctionnel.

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