Centre du Botox - XPERMD

Un centre unique dédié aux traitement par botox, sans chirurgie lourde

Injection de botox pour syndrome de l’obturateur interne

Le syndrome de l’obturateur interne est une cause rare mais handicapante de douleurs pelviennes profondes. Situé à la face interne du bassin, ce muscle joue un rôle essentiel dans la rotation externe de la hanche et la stabilisation des membres inférieurs. Lorsqu’il entre en contracture ou spasticité, il peut entraîner des douleurs persistantes et irradiantes, souvent confondues avec d’autres pathologies comme celles du muscle piriforme.

L’injection de botox scanno-guidée est aujourd’hui un traitement mini-invasif qui permet une prise en charge ciblée, en relâchant le muscle contracturé. Réalisée sous contrôle scanner, elle offre une précision maximale, une récupération rapide et un taux de complications très faible. Au centre XPERMD, sous la direction du Dr Antoine HAKIME, nous proposons ce traitement innovant pour améliorer la qualité de vie des patients souffrant de ce syndrome.

Qu’est-ce que le muscle obturateur interne ?

Le muscle obturateur interne est un muscle profond situé à la face interne du bassin. Il prend naissance autour du trou obturé, traverse la face postérieure par la petite échancrure sciatique et vient s’insérer sur le fémur.

Son rôle principal est d’assurer :

  • la rotation externe de la hanche,

     

  • la stabilisation du bassin lors de la marche,

     

  • le maintien de la posture en position assise.

     

Lorsqu’il se contracte de façon excessive, il peut irriter ou comprimer les structures voisines, notamment le nerf sciatique, provoquant des douleurs fessières intenses et une irradiation vers les membres inférieurs.

Quels sont les symptômes du syndrome de l’obturateur interne ?

Les symptômes sont parfois discrets mais caractéristiques lorsqu’on les analyse avec attention :

  • Douleur pelvienne profonde, localisée au bassin ou à la hanche.

     

  • Douleurs fessières avec irradiation vers la cuisse, le périnée ou le dos.

     

  • Sensation de spasmes musculaires ou de blocage.

     

  • Gêne fonctionnelle lors de la marche, de la montée des escaliers ou en position assise prolongée.

     

  • Douleur augmentée lors de la mise en tension du muscle (écartement des jambes, croisement des jambes).

     

  • Altération de la qualité de vie, avec difficultés dans les gestes simples du quotidien.

     

Ces signes peuvent mimer un syndrome du muscle piriforme, ce qui explique pourquoi le diagnostic est parfois retardé.

Quels sont les facteurs de risque ?

Le syndrome de l’obturateur interne peut apparaître dans plusieurs contextes :

  • Traumatismes du bassin ou interventions chirurgicales.

     

  • Antécédents neurologiques (AVC, sclérose en plaques, lésion médullaire).

     

  • Spasticité chronique des muscles pelviens.

     

  • Surmenage musculaire ou gestes répétitifs.

     

  • Longue position assise ou postures contraignantes.

     

La proximité du nerf sciatique explique également que certains patients décrivent une douleur proche de la sciatique, d’où l’importance de poser les bons critères diagnostiques.

Comment établir le diagnostic ?

Le diagnostic repose sur une prise en charge multidisciplinaire, associant un examen clinique précis et des examens complémentaires adaptés.

Examen clinique

Le médecin recherche :

  • une douleur à la palpation de la face interne du bassin,

     

  • une reproduction de la douleur lors de la mise en tension du muscle,

     

  • une gêne lors de la rotation externe de la hanche.

     

Examens complémentaires

Pour confirmer le diagnostic et exclure d’autres pathologies, plusieurs outils sont utilisés :

  • IRM pelvienne : visualise l’inflammation ou les anomalies musculaires.

     

  • Échographie : permet d’évaluer la dynamique musculaire.

     

  • Scanner : utilisé à visée diagnostique et pour guider les injections.

     

  • Bloc test diagnostique : une petite injection anesthésiante dans le muscle ; si la douleur disparaît, le diagnostic est confirmé.

     

L’association de ces éléments constitue les critères diagnostiques permettant de confirmer le syndrome.

En quoi consiste l’injection de botox scanno-guidée ?

L’injection de toxine botulique (botox®) vise à relâcher le muscle obturateur interne et à diminuer sa contracture.

Déroulement du geste

  1. Le patient est installé en position adaptée.

     

  2. Une anesthésie locale est réalisée pour plus de confort.

     

  3. Le radiologue introduit une fine aiguille sous contrôle scanner, assurant un repérage précis du muscle.

     

  4. Le botox est injecté directement dans le muscle pour bloquer temporairement la transmission nerveuse.

     

  5. Une courte surveillance est assurée avant la sortie.

     

Objectif

Le botox provoque un relâchement musculaire durable, diminuant la compression du nerf sciatique et améliorant les douleurs.

Quels sont les avantages de ce traitement ?

L’injection scanno-guidée présente de nombreux bénéfices par rapport aux traitements conventionnels :

  • Mini-invasive : pas d’incision, pas de cicatrice.

     

  • Ambulatoire : retour à domicile le jour même.

     

  • Aucun soin post-opératoire : pas de pansement, pas de rééducation lourde.

     

  • Récupération immédiate : reprise rapide des activités.

     

  • Soulagement rapide : amélioration souvent constatée en quelques jours.

     

  • Durée d’action : efficacité maintenue 4 à 6 mois.

     

  • Complications rares : moins de 1 %, beaucoup plus faible qu’une chirurgie.

     

  • Préservation musculaire : le muscle est relâché mais non détruit.

     

Comment se préparer à l’injection ?

Avant le geste, une préparation simple mais importante est mise en place :

  • Réaliser les examens complémentaires prescrits (IRM, scanner, bilan sanguin).

     

  • Informer l’équipe médicale de tout traitement anticoagulant.

     

  • Respecter un éventuel jeûne selon les consignes.

     

  • Signer le consentement éclairé après explications.

     

  • Venir accompagné(e) pour le retour à domicile.

     

Cette préparation assure la sécurité et le confort du patient tout au long du geste.

Y a-t-il des effets secondaires ?

Les effets secondaires sont rares et bénins :

  • douleur passagère au point d’injection,

     

  • petite ecchymose locale,

     

  • faiblesse transitoire du muscle traité.

     

Les complications graves (infection, atteinte nerveuse) sont exceptionnelles grâce au guidage scanner et aux protocoles de sécurité.

 

 

Pourquoi choisir XPERMD pour ce traitement ?

Sous la direction du Dr Antoine HAKIME, le centre XPERMD est pionnier dans les techniques mini-invasives appliquées aux douleurs pelviennes et musculosquelettiques.

Nos atouts :

  • 15 ans d’expérience en radiologie interventionnelle.

     

  • Plateau technique complet : échographie, scanner, IRM, ConeBeam CT.

     

  • Utilisation des dispositifs les plus récents.

     

  • Décision collégiale en staff multidisciplinaire.

     

  • Présence systématique d’un anesthésiste, d’une infirmière et d’un manipulateur.

     

  • Service d’urgence et réanimation 24h/24.

     

  • Ligne téléphonique directe pour le suivi personnalisé.

     

  • Honoraires établis avec tact et mesure, devis clair remis dès la consultation.

     

Dr Antoine HAKIME MD, MS
Service d’imagerie thérapeutique – XPERMD
IMPC

Chiffres clés

  • 30 minutes : durée moyenne de l’injection.

  • 4 à 6 mois : durée d’efficacité.

  • 70 à 80 % des patients rapportent un soulagement durable.

  • < 1 % : taux de complications sévères.
  • 0 hospitalisation prolongée : retour systématique à domicile.

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