Cancer du sein : Symptômes et diagnostic

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Cancer du sein: traitement par cryoablation, une alternative à la chirurgie

L’adénocarcinome mammaire, aussi appelé cancer du sein, est le cancer le plus fréquent en France et la première cause de décès par cancer chez la femme. Il concernera près de 8% des femmes au cours de leur vie. Le carcinome du sein est une tumeur maligne qui peut s’exprimer sous différentes formes, dont les plus agressives s’accompagnent d’un important risque métastatique.

Le carcinome mammaire pose un risque important de prolifération tumorale et doit donc être traité pour éviter les métastases. Dans le cancer du sein, le principal traitement jusqu’à présent est l’exérèse chirurgicale. Une large incision est réalisée pour extraire du tissu mammaire. Cette incision retire une importante partie du volume mammaire avec le carcinome, et laisse une cicatrice profonde sous le sein.

Toutefois, des études récentes dotées d’un protocole de recherche sérieux viennent remettre en question la place de la chirurgie dans les cancers du seins dépistés à un stade précoce. Dans le cancer du sein, le traitement par cryoablation est mis en avant comme une nouvelle alternative sûre pour détruire la masse tumorale sans abimer le tissu mammaire ni laisser de cicatrice.

Quel est le rôle de la cryoablation dans la prise en charge du cancer du sein ?

La cryoablation : un traitement mini-invasif pour les adénocarcinomes mammaires

La cryoablation est un traitement naturel mini-invasif de radiologie interventionnelle. Elle permet d’éliminer les masses tumorales sans ouvrir la peau, au cours d’une simple intervention en ambulatoire, rapide et indolore. Une fine aiguille est insérée au sein du tissu mammaire dont la pointe est refroidie à des températures extrêmes pour détruire avec précision la masse tumorale sans léser le sein.

L’étude menée sur 194 patientes porte sur les tumeurs de bon pronostic, diagnostiquées précocement. Cette étude démontre l’efficacité thérapeutique de la cryoablation : 98% des patientes n’ont pas présenté de rechute dans les 3ans suivant l’intervention. Ce chiffre est similaire au risque de récidive associé à la chirurgie conventionnelle dans les mêmes types de tumeurs.

De plus, 95% des patientes se disent satisfaites par l’apparence du sein après l’intervention, qui n’est presque pas altéré, et seulement 2.4% des patients se sont plaints d’un inconfort modéré généré par l’intervention, tel que des douleurs mammaires transitoires ou des ecchymoses se résorbant d’elles-mêmes. De plus, la cryoablation épargne la patiente du risque de complications post-opératoire et du temps de récupération associé à l’intervention chirurgicale classique en bloc opératoire.

Un excellent traitement conservateur dans la prise en charge des cancers du sein diagnostiqués tôt

Tout ceci synthétisé, la cryoablation présente une balance bénéfice/risque excellente : le bénéfice thérapeutique est similaire à la chirurgie, sans tous les inconvénients qui accompagne le retrait chirurgical d’un sein. C’est un traitement qui peut être proposé dans les cancers du sein diagnostiqués tôt, d’où l’importance de réaliser régulièrement des mammographies de dépistage.

Toutefois, dans le cancer du sein, il s’agit d’un traitement dont le succès dépend de l’expertise du radiologue interventionnel et du cadre dans lequel il pratique. C’est une méthode à la pointe de la technologie, dont la maitrise en France est réservée à une poignée de praticiens.

Le Centre du Sein Xpermd à la chance de compter en son sein des praticiens expérimentés dont les compétences sont reconnues internationalement. Compte tenu de l’excellente balance bénéfice/risque de la cryoablation, nous leurs avons offert le cadre de travail nécessaire pour vous proposer une prise en charge moderne et réussie.

Comment se déroule la cryoablation d’un cancer du sein ?

La cryoablation du cancer du sein détruit par le froid les masses tumorales, avec la précision de la pointe d’une aiguille, pour épargner le sein bien portant

Au Centre du Sein Xpermd, la cryoablation d’un carcinome mammaire est réalisé par l’un de nos radiologues interventionnels. Il sera accompagné d’un médecin-anesthésiste

L’intervention s’inaugure par une anesthésie locale (dite locorégionale) de la région mammaire à traiter. Le praticien localise les masses à détruire à l’aide d’un guidage échographique en temps réel. Une fois les masses localisées, le praticien se munit d’une fine aiguille de cryothérapie. Ce guidage permet de localiser les masses, mais aussi de visualiser en temps réel les mouvements de l’aiguille dans le sein, afin d’être certains de détruire les tissus tumoraux en préservant le tissu sain.

Le praticien introduit l’aiguille jusqu’aux masses à détruire, puis fait passer des gaz de congélation au sein de l’aiguille. Ces gaz refroidissent la pointe de l’aiguille à des températures extrêmes afin de détruire les tumeurs par le froid. La précision est extrême, et n’abime pas le tissu sain autour des masses ni la peau du sein.

Contrairement à une chirurgie classique, l’introduction d’une aiguille de cryothérapie n’endommage pas la peau du sein. L’intervention ne laisse ainsi pas de cicatrice et ne présente pas un risque de complication post-opératoire. Le volume du sein n’est pas changé et l’esthétique finale est jugée très satisfaisante dans plus de 95% des cas.

Pour finir, le radiologue interventionnel retire l’aiguille et pose un pansement compressif. La procédure est indolore pour le patient, et ne nécessite aucune hospitalisation.

Quels sont les différents types de cancer du sein ?

Les cellules du sein s’accroissent lorsque le corps le leur demande : les cellules ont des récepteurs sensibles aux hormones produites au cours de la grossesse, comme les œstrogènes et la progestérone, afin d’augmenter la masse mammaire en prévision de l’allaitement.

Ces récepteurs peuvent être surexprimés lorsque les cellules accumulent des anomalies, avec l’âge, l’exposition à des facteurs de risques ou des prédispositions génétiques. Lorsqu’ils sont surexprimés, les récepteurs envoient aux cellules l’ordre de croitre même en l’absence de signal.

Grâce aux travaux établis dans les années 2000 sur l’étude du transcriptome des cancers du sein, nous savons qu’il existe 4 grands types principaux d’adénocarcinomes mammaires :

  • Les carcinomes mammaires luminaux A : Ils surexpriment les récepteurs aux œstrogènes et à la progestérone, mais ne sont pas très agressifs. Ils sont de bon pronostic.
  • Les carcinomes mammaires luminaux B : Ils surexpriment aussi les récepteurs aux œstrogènes et à la progestérone, mais ont tendance à être proliférants car d’autres voies cellulaires sont altérées. C’est un pronostic intermédiaire.
  • Les cancers du sein HER2+ : Un type de tumeur exprimant les récepteurs HER2. Qui sont un très bon pronostic depuis le développement de médicaments efficaces pour les traiter.
  • Les cancers du sein triples négatifs : Des tumeurs de mauvais pronostics, car d’autres voies cellulaires moins connues sont impliquées dans leur genèse et le risque métastatique.

Le type de cancer va fortement influencer la prise en charge. Des cancers agressifs à un stade avancé justifient de mettre tout en œuvre pour les traiter. Néanmoins, le dépistage systémique des cancers du sein mis en place depuis 2004 a permis de diagnostiquer les cancers de plus en plus tôt. Dans ce cas de figure, la nécessité d’un traitement chirurgical, destructeur du tissu mammaire et mutilant, est remise en question, au profit d’un traitement mini-invasif : la cryoablation.

Qu’est ce que le cancer du sein ?

Le sein est divisé en 8 à 10 lobes, qui sont des unités de production du lait. Ces lobes sont reliés au mamelon par l’intermédiaire d’un canal afin d’excréter le lait après l’accouchement. Parfois, les cellules qui composent ces lobes se dérégulent, et se multiplient anarchiquement.

Le sein est une structure très richement vascularisée. Un grand nombre de vaisseaux sanguins sont présents dedans. Cette richesse vasculaire explique la facilité qu’ont les cancers du sein à métastaser : une cellule tumorale cherchant à s’implanter ailleurs que dans le sein a à sa disposition un grand nombre de vaisseaux pour s’échapper du sein et métastaser.

Les cellules se dérégulent lorsqu’un mécanisme cellulaire est modifié, à travers l’exposition à des produits carcinogènes, à cause de prédispositions génétiques, et avec l’âge. Selon le mécanisme cellulaire touché dans les cellules, le carcinome mammaire s’exprimera plus ou moins agressivement.

Le type de cancer, ainsi que son avancement, va déterminer la prise en charge médicale à envisager. Il est donc important dans un premier temps d’avoir recours régulièrement à un dépistage préventif du carcinome du sein, pour un diagnostic précoce indépendamment de son type.

Si le diagnostic de cancer du sein est posé, il faut identifier son type pour évaluer son niveau de dangerosité et les traitements disponibles.

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Cryothérapie du cancer du sein : Les chiffres à retenir

2% de rechute sous 3ans

Tout comme la chirurgie, la cryoablation présente un risque de rechute sous 3ans de 2%, dans les tumeurs de bons pronostics. Ce chiffre est faible, et la rechute peut à nouveau être traitée par cryoablation dans la plupart des cas, selon les stratégies thérapeutiques mises en œuvre et la réaction tumorale. Le bénéfice apporté est donc similaire à celui d’une chirurgie, sans les risques de complications associées

95% de satisfaction esthétique

La chirurgie d’une tumeur maligne du sein est mutilante, et ses complications esthétiques peuvent être très mal vécues. La cryoablation, au lieu de détruire largement le tissu mammaire, se concentre seulement sur les masses inquiétantes. La peau n’est pas ouverte, le tissu mammaire sain est conservé, et l’intervention est bien vécue dans 95% des cas.

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