Obésité : causes et prévention

Traitement mini invasif : embolisation bariatrique

Traitement mini invasif : cryoablation du nerf vague

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Perdre du poids : un traitement naturel efficace par cryoablation du nerf vague

Perdre du poids est devenu une préoccupation de santé publique avec l’augmentation de l’incidence de l’obésité morbide dans les pays d’Europe. La perte de poids s’accompagne d’un bénéfice sur la santé majeur car elle permet d’éviter les complications cardiovasculaires et métaboliques du surpoids, ce qui a justifié le développement des traitements de l’obésité.

Les traitements hormonaux ont été les premiers testés dans la perte de poids et l’obésité. Ils sont le fruit des avancées dans les connaissances biochimiques sur le corps humain réalisées au début du XIXème siècle. S’ils sont efficaces pour perdre du poids, ils ont l’inconvénient de s’accompagner d’un mauvais profil de tolérance et d’événements indésirables importants.

Plus récemment, les avancées technologiques en matière d’intervention mini-invasive ont permis l’émergence de nouveaux traitements de l’obésité morbide, dont la cryoablation du nerf vague. En modulant la perception de l’état énergétique du corps par le cerveau, le cerveau surestime la quantité d’adénosine triphosphate (ATP) dans les cellules et ressent moins l’appétit sans nécessiter de chirurgie.

Cryoablation du nerf vague : garantit de perte de poids aux patients obèse.

La cryoablation : un traitement mini-invasif de l’obésité qui vient réguler l’appétit

La cryoablation du nerf vague est un traitement naturel de radiologie interventionnelle pour aider à perdre du poids. Elle permet de diminuer l’activité du nerf vague et donc la quantité de neurotransmetteurs et des autres molécules de signalisation primitives de l’appétit relarguées au cerveau. En diminuant son activité, le nerf vague stimule moins l’appétit, ce qui facilite l’aspect psychologique d’une perte de poids en réglant à la source les mécanismes d’homéostasie énergétique responsables de la suralimentation chronique pathologique.

Une étude menée sur 20 patients est venue quantifier son bénéfice sur la perte de poids et sa sécurité d’emploi. Cette étude démontre l’efficacité thérapeutique de la cryoablation : le bénéfice moyen à 6 mois est une perte de 5 kg. Cette perte de poids est progressive et rassure sur le risque de dénutrition. 95% des patients rapportent une diminution de l’appétit, ce qui leur facilite grandement la perte de poids : L’impact psychologique de l’appétit sur la décision alimentaire se fait moins ressentir, et la tentation ou le risque de rechute se font moins craindre.

De plus, aucun patient n’a rapporté d’évènements indésirables. Une légère gêne au point d’intervention peut se faire ressentir, mais disparaît d’elle-même les quelques jours suivants l’intervention. Cela fait de la procédure une intervention sûre, ce qui la démarque de la chirurgie et de ses complications post-opératoires, ou des médicaments et de leurs effets indésirables.

Perdre du poids: quel rapport entre le nerf vague (ou nerf vagal) et l'appétit ?

Le nerf vague joue un rôle majeur dans la détection de la nourriture et la régulation de l’apétit. Le nerf vague est l’intermédiaire conversationnel entre le système digestif et le cerveau. Il est l’unique nerf crânien se projetant sur l’intestin. Il transmet des informations sur l’état de l’intestin et des réserves en énergie directement au cerveau. Plus précisément, la composition des cellules en adénosine triphosphate, la monnaie d’échange énergétique des cellules, est finement évaluée par le nerf vague pour déterminer s’il faut augmenter les apports énergétiques ou non.

3 acteurs principaux se dessinent alors : Tout d’abord le système digestif qui génère une information sur l’état des réserves. Puis, le nerf vague qui interprète cette information et la remonte le long de l’œsophage jusqu’au cerveau. Enfin, le cerveau, qui reçoit du nerf vague l’ordre de manger en plus grandes proportions. Cet axe fonctionne dans le but d’assurer les besoins primitifs en nutriments. Dans l’obésité morbide, le nerf vague est accoutumé à un certain seuil de réserves énergétiques, et stimule l’appétit même lorsque les réserves sont remplies. Son activité neuro humorale se dérégule en faveur de la prise de poids, et rend l’obésité morbide particulièrement tenace à traiter. 

Les chirurgies de l’obésité morbide contournent les puissants mécanismes de l’alimentation en retirant une portion du système digestif. Si ces chirurgies sont efficaces pour perdre du poids, elles le sont parfois trop et s’accompagnent d’un risque de dénutrition difficilement réversible. La chirurgie laisse de plus une large cicatrice aux points d’excisions.

Les médicaments jouent quant à eux sur le signal que produit l’intestin pour le nerf vague : Ils remplacent les signaux biologiques habituels pour faire croire au nerf vague que les réserves sont saturées. Ils sont efficaces pour perdre du poids mais s’accompagnent d’effets indésirables rendant leur prescription complexe. Pour les quelques médicaments jouant à l’échelle du cerveau, plusieurs ont été retirés du marché au début des années 2000 à cause d’effets indésirables cardiovasculaires.

Les interventions mini-invasives sont les premières à pouvoir directement agir sur le nerf vague, puisqu’elles ne s’accompagnent pas des limitations chirurgicales ou moléculaires dont les précédentes modalités de traitements souffraient pour traiter l’obésité.

Traitement de l'obésité : comment se déroule la cryoablation du nerf vague ?

La cryoablation du nerf vague détruit par le froid une partie des fibres nerveuses véhiculant en excès l’appétit au cerveau. La sensation de faim se modère et facilite la perte de poids

Au Centre de l’Obésité Xpermd, la cryoablation du nerf vague est réalisée par l’un de nos radiologues interventionnels qui sera accompagné d’un médecin-anesthésiste.

L’intervention s’inaugure par une anesthésie locale (dite locorégionale) de la région à traiter, dans la partie haute du dos, vers les vertèbres du rachis thoracique. Le praticien localise la position du nerf vague à l’aide d’un guidage par tomodensitométrie (TDM) en temps réel. Une fois le nerf vague localisé, près de la jonction gastro-œsophagienne, le praticien se munit d’une fine aiguille de cryothérapie, dite cryosonde.

Le guidage TDM permet de localiser le nerf vague mais aussi la position des structures autour du nerf vague, afin d’éviter que l’aiguille se heurte à des structures nobles et les abîme. Puisque le praticien visualise l’avancée de l’aiguille, le risque d’erreur est faible. Aucune erreur n’a été rapportée jusqu’alors dans les études.

Une fois que le praticien a introduit l’aiguille, il fait passer des gaz de congélation en son sein. Ces gaz refroidissent la pointe de l’aiguille à des températures situées entre -20 et -100° afin d’altérer les neurones sensoriels du nerf. Le corps répondra dans les jours suivants l’intervention par une diminution de l’activité du nerf vague. La précision est extrême car le froid est uniquement appliqué sur la pointe de l’aiguille, au nerf vague, pour que les tissus adjacents ne soient pas abîmés.

Pour finir, le radiologue interventionnel retire l’aiguille et pose un pansement compressif. La procédure est indolore pour le patient, et ne nécessite aucune hospitalisation.

En quoi notre centre est-il une référence dans le traitement par cryoablation du nerf vague pour mettre fin à l'obésité ?

Notre Centre de l’Obésité Xpermd a une grande expertise technique dans la réalisation de la cryoablation du nerf vague, ce qui a fait de nous une référence dans le traitement de l’obésité morbide. La cryoablation présente une balance bénéfice risque unique en son genre, mais une barrière technologique importante gêne à sa réalisation.

Peu de centres sont adéquatement équipés et le nombre de praticiens disposants de l’expérience nécessaire à sa maîtrise est encore très faible en France. Les compétences de notre équipe médicale ont été récompensées par plusieurs médailles françaises et américaines, ce qui a valu au centre Xpermd de devenir une référence dans la pratique de la cryoablation.

Avec les proportions épidémiques de l'obésité en Europe et les risques, perdre du poids devient une priorité

Selon un rapport de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) datant de mai 2022, l’obésité morbide continue de progresser de façon inquiétante en Europe, atteignant « des proportions épidémiques ». Le surpoids et l’obésité touchent ainsi près de 60% des adultes et près d’un enfant sur trois (29% des garçons et 27% des filles) en Europe. On parle d’obésité dès les 30 d’indice de masse corporelle.

L’obésité morbide conduit au développement du syndrome métabolique, qui s’exprime par une dérégulation des lipides sanguins et du sucre. Ce syndrome métabolique est le principal facteur de risque évitable dans le développement du diabète de type 2, de l’hypertension artérielle, de l’artériosclérose, d’une inflammation de bas grade, qui sont elles-mêmes derrière le développement des AVC, infarctus ou tumeurs. L’obésité est ainsi à l’origine des principales pathologies de ce siècle.

Dans le traitement de l’obésité morbide, pour perdre du poids, deux modalités classiques sont envisageables : Augmenter les dépenses énergétiques ou réduire les apports. Pour mieux comprendre comment les traitements de l’obésité permettent de perdre du poids, il faut s’intéresser aux modalités de communications entre l’axe intestin-cerveau-intestin et les mécanismes de détection des réserves internes.

Obésité et cryoablation : Les chiffres clés

4,1%

Le ratio masse grasse sur masse maigre diminue dans les mois suivants l’intervention, avec une diminution moyenne de 4.1% dans les 6 mois suivant l’intervention. La proportion de masse musculaire se fait plus importante vis-à-vis de la masse grasse. Ce chiffre est d’autant plus intéressant que la cryoablation peut être accompagnée d’un régime adapté et d’une activité physique, pour des résultats plus impressionnants et plus facilement atteints.

600 kcal

L’appétit est amoindri par la cryoablation du nerf vague, et la prise alimentaire moyenne passe de 1900 kcal à 1300 kcal par jour. C’est une diminution de 600 kcal par jour, soit 1 kilogramme par période de 15 jours. Aucun organe n’ayant été réséqué, le corps peut s’adapter à sa nouvelle balance énergétique et la perte de poids effective est plus modérée, ce qui évite le risque de dénutrition qui accompagne les chirurgies conventionnelles. 

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