Névralgie pudendale : Symptômes, causes

Traitement peu invasif des douleurs : Cryothérapie / Radiofréquence pulsée

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Névralgie d’Arnold: traitement efficace et sûr par cryoneurolyse ou radiofréquence pulsée du nerf occipital

La névralgie d’Arnold est une pathologie se manifestant par des céphalées et une hypersensibilité du cuir chevelu. Les douleurs qu’elle occasionne peuvent couper la vie sociale et professionnelle et susciter une détresse, d’autant plus que la névralgie d’Arnold est réputée pour résister aux traitements jusqu’à présent disponibles.

Depuis peu, des alternatives de nouvelle génération ont été développées dans la prise en charge de la névralgie d’Arnold grâce à l’avènement des interventions de radiologie interventionnelle. La plus aboutie d’entre elles, la cryochirurgie, vient détruire par cryoneurolyse le nerf occipital, pathologique dans la névralgie d’Arnold et responsable des douleurs.

La névralgie d’Arnold bénéficie ainsi désormais de traitements efficaces et naturels, dont plusieurs études de haute qualité se sont targuées d’évaluer la balance bénéfice/risque. Avant d’analyser leurs résultats, il faut toutefois s’intéresser au fonctionnement physiopathologique de la névralgie d’Arnold.

Cryoneurolyse de la névralgie d'Arnold : Un traitement sûr et efficace ?

La cryoneurolyse est réalisée par un radiologue interventionnel expérimenté dans la prise en charge de la névralgie d’Arnold. La région à traiter est anesthésiée localement, puis le praticien localise le nerf occipital à l’aide d’une sonde échographique. Ensuite, il introduit une aiguille de cryochirurgie à proximité. La pointe de cette aiguille est refroidie à des températures oscillant entre -20° et -100°, ce qui permet de détruire le nerf occipital sans léser les structures adjacentes ni causer de douleurs.

L’efficacité sur la douleur a pu être évaluée au cours d’une étude portant sur 26 patients souffrant de névralgie d’Arnold résistante aux traitements. La douleur moyenne a été évaluée avant cryoneurolyse à 6.3/10, ce qui correspond à des douleurs importantes, justifiant d’un handicap dans la vie de tous les jours. Une semaine après cryochirurgie, cette douleur est réévaluée à 2.8/10 en moyenne. Ce bénéfice est d’autant plus remarquable qu’il tient compte de la diminution des doses d’antalgiques et d’anti-inflammatoires que les patients prenaient initialement. Ce bénéfice sur la douleur est resté stable sur toute la période de suivi des patients (30 jours).

Aucun effet indésirable grave ou ayant nécessité une seconde intervention médicale n’a été déclaré. Les effets indésirables rapportés évoquent une croûte au point d’intervention, une rougeur dans les jours suivant l’intervention, ou des démangeaisons transitoires. Ce profil de sécurité exceptionnel rend la cryoneurolyse sûre, et permet de l’indiquer chez des patients dont la santé n’aurait pas permis la prescription de médicaments ou l’indication à une chirurgie.

Les témoignages recueillis des patients au cours de ces études sont ainsi remarquablement bons.

Radiofréquence pulsée de la névralgie d'Arnold

La radiofréquence pulsée (RFP) est une deuxième procédure médicale mini invasive, utilisée pour traiter la névralgie d’Arnold. Voici comment se déroule généralement cette procédure :

  1. Des examens complémentaires tels qu’une imagerie par résonance magnétique (IRM) peuvent être réalisés pour évaluer précisément le nerf d’Arnold.

  2. Anesthésie locale : Vous serez généralement placé sous anesthésie locale pour rendre la procédure plus confortable. Cela peut inclure l’application d’un anesthésique topique sur la peau ou l’injection d’un anesthésique local à proximité de la zone ciblée.

  3. Positionnement de l’aiguille : À l’aide de techniques d’imagerie guidée telles que l’échographie ou la fluoroscopie, le médecin insérera une aiguille fine près du nerf d’Arnold. L’imagerie en temps réel permet de s’assurer que l’aiguille est positionnée correctement.

  4. Test de stimulation : Une fois l’aiguille positionnée, une stimulation électrique légère peut être effectuée à travers l’aiguille pour vérifier si elle est proche du nerf d’Arnold. Vous pourriez ressentir une sensation de picotement ou de douleur similaire à celle que vous éprouvez normalement.

  5. Application de la radiofréquence pulsée : Si la stimulation confirme la proximité de l’aiguille avec le nerf d’Arnold, le médecin commencera la radiofréquence pulsée. L’aiguille émettra de courtes impulsions de chaleur à haute fréquence pour créer une lésion contrôlée sur le nerf, ce qui peut réduire la douleur.

  6. Fin de la procédure : Une fois que la radiofréquence pulsée est terminée, l’aiguille est retirée et un pansement stérile peut être appliqué sur le site d’insertion.

  7. Après la procédure : Vous serez surveillé pendant un certain temps pour vous assurer qu’il n’y a pas de complications. Vous pourrez rentrer chez vous le jour même, mais il est possible que vous ressentiez une certaine douleur ou une légère gêne dans la zone traitée. Votre médecin peut vous prescrire des médicaments pour gérer la douleur post-procédure.

Traitement peu invasif des varices des jambes

Témoignages de patients atteints de la névralgie d'Arnold ayant subi une cryoneurolyse ou radiofréquence pulsée

De nombreux patients ont rapporté des expériences positives après avoir subi une cryoneurolyse ou RFP pour la névralgie occipitale. Certains ont décrit un soulagement significatif de la douleur et une amélioration de leur qualité de vie. Il est encourageant de voir que cette technique innovante peut apporter un soulagement tangible à ceux qui souffrent de douleurs chroniques.

Lorsque la question « Recommanderiez-vous la cryochirurgie à un membre de votre famille ? » est posée, 81% des patients évalués dans les études ont répondu « oui ». A la question « Est-ce que vous seriez prêt à réaliser cette intervention à nouveau ? », 70% des patients répondent oui. Les patients sont ainsi globalement satisfaits de cette intervention.

Toutefois, pour permettre son bon déroulement et le traitement efficace des douleurs, la cryochirurgie doit être réalisée par un praticien expérimenté : C’est une intervention de nouvelle génération, dont la réalisation est encore peu maîtrisée, et demande une formation spécifique ainsi que du matériel de pointe.

Névralgie d'Arnold : quels sont les traitements traditionnels et alternatives ?

La névralgie d’Arnold bénéficie de plusieurs types de traitements, employant des médicaments, admis par voie orale ou par injection, de la thérapie physique et naturelle, des options chirurgicales ou des alternatives mini-invasives. La névralgie d’Arnold bénéficie ainsi de traitements qu’on classe en deux catégories : Les traitements traditionnellement employés dans la névralgie d’Arnold, dont les médicaments, la thérapie naturelle, et la chirurgie, et les traitements de nouvelle génération, dont les interventions mini-invasives. Pour prendre en charge la névralgie d’Arnold, les traitements traditionnels sont :

  • Les médicaments : Pour les névralgies provoquées par des spasmes, des relaxants musculaires peuvent être employés pour prendre en charge la névralgie. Des anti-inflammatoires et des antalgiques peuvent être utilisés pour agir sur la douleur. Ce sont des stratégies efficaces sur les douleurs légères, mais ayant du mal à neutraliser les douleurs modérées à sévères et provoquant des effets indésirables sur le long terme.
  • Le bloc nerveux occipital : Une injection d’anesthésique local en association avec des corticostéroïdes peut être réalisée aux alentours du nerf occipital. Elle permet de directement injecter les médicaments au nerf occipital, sans les faire diffuser dans le reste du corps. Elle présente moins d’effets indésirables, mais elle doit être répétée fréquemment pour garder son efficacité.
  • La thérapie physique : La névralgie d’Arnold peut être provoquée par une cause mécanique, que la thérapie physique peut améliorer en renforçant les muscles du cou et en réduisant leur tension au repos.
  • Gestion du stress : La névralgie d’Arnold peut être provoquée par le stress, et des techniques de relaxation comme la méditation, la respiration profonde et le yoga peuvent être utiles pour éviter les crises aigües et minimiser la douleur.
  • Chirurgie : Pour les névralgies d’Arnold résistantes aux traitements ou pour lesquelles les modalités thérapeutiques sont limitées, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Néanmoins, elle s’accompagne d’un risque de complications post-opératoires, dont la localisation est très délicate.

Pour la prise en charge de la névralgie d’Arnold, les traitements traditionnels ont ainsi le désavantage de constituer un arsenal thérapeutique très déséquilibré : La majorité des névralgies d’Arnold suscitent des douleurs hors de la portée des médicaments et des blocs nerveux, mais pour lesquelles la chirurgie n’est pas désirable. Afin de pallier cette carence thérapeutique, les avancées réalisées dans le domaine de la radiologie interventionnelle ont été étudiées et mises à profit. Ainsi, une nouvelle option a récemment émergé :

  • La cryoneurolyse : Le nerf occipital est gelé par le froid à l’aide d’une sonde spéciale, pour bloquer la transmission de la douleur. La transmission des signaux de douleur le long des nerfs, et la douleur sont éliminées. C’est une procédure non-chirurgicale, réalisée en ambulatoire, sous anesthésie locale, et ne requiert pas d’incision et ne laisse pas de cicatrices.

Etant donné les avantages apportés par la cryoneurolyse, la communauté scientifique s’est penchée sur sa balance bénéfice/risque, et plusieurs études ont été menées pour déterminer ses risques et le bénéfice attendu. Leurs résultats ont été publiés récemment.

Névralgie d'Arnold ou névralgie occipitale : Qu'est-ce que c'est ?

La névralgie d’Arnold, aussi connue sous le nom de névralgie occipitale, est une condition douloureuse qui affecte le nerf occipital, situé à l’arrière de la tête. Elle se caractérise par des douleurs intenses et chroniques qui ont un impact significatif sur la qualité de vie des personnes atteintes. Ces douleurs, souvent décrites comme des décharges électriques ou des brûlures intenses, peuvent aussi être ressenties comme des douleurs lancinantes, et sont généralement associées à une sensibilité accrue du cuir chevelu au toucher ou à la pression.

Le développement de la névralgie d’Arnold repose sur l’irritation ou à la compression du nerf occipital. Lorsque celui-ci est comprimé, il s’enflamme, et cette inflammation provoque des douleurs neuropathiques. Le nerf occipital est hypersensibilisé, et le cuir chevelu, qu’il innerve, devient ainsi sensible au toucher. 

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à le comprimer, notamment l’arthrite cervicale, les troubles de la colonne vertébrale comme les hernies discales ou des tensions musculaires. Un traumatisme, des pathologies inflammatoires comme l’arthrite rhumatoïde, la fibromyalgie, ou des infections peuvent également créer une inflammation, dont l’œdème va comprimer le nerf occipital et initier le cycle d’auto-entretien de l’inflammation et installer la névralgie d’Arnold.

Face à ces douleurs chroniques, plusieurs modalités thérapeutiques ont été mises au point. Si jusqu’à présent, cet éventail thérapeutique était restreint, des avancées majeures ont été réalisées dans le courant des deux derniers siècles pour les patients souffrant de névralgie occipitale, offrant une nouvelle perspective de soulagement de leurs symptômes.

Névralgie d’Arnold : chiffres clés

70 à 80%

des patients voient leur symptômes douloureux se résorber les premières 48H.

+ 6 mois

Le principal avantage de la cryoneurolyse et la radiofréquence pulsée est son efficacité à long terme. Elle ne demande pas à être répétée aussi souvent que des prises d’antalgiques ou des injections d’anti-inflammatoires. La neuromodulation dure plusieurs années. Ce temps sans douleurs peut par ailleurs être mis à profit pour traiter les causes de la névralgie d’arnold afin de s’assurer que les douleurs ne reviennent pas.

 

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