Une pathologie mal diagnostiqué

Traitement par cryothérapie

Traitement par PRP

Contact

Traitement de l’éjaculation précoce: une solution naturelle et efficace pour retarder l’éjaculation

L’éjaculation précoce, ou prématurée, a un impact psychologique sur les personnes en souffrant ainsi que sur la vie d’un nombre notable de couples. L’éjaculation précoce peut avoir diverses causes, ce qui rend les perspectives de traitements d’autant plus complexes : Afin de retarder l’éjaculation précoce, il existe autant de solutions que de causes.

Grâce aux avancées de la recherche médicale des dernières décennies sur l’éjaculation précoce, de nouvelles modalités de traitement ont été conceptualisées. Elles ont abouti à la mise au point de protocoles d’emploi de la cryoneurolyse, qui est la première intervention à pouvoir proposer un traitement universel de l’éjaculation précoce.

En jouant sur l’activité électrique du nerf dorsal du pénis, la cryoneurolyse semble permettre de diminuer la sensibilité du pénis et retarder l’éjaculation précoce sans nécessiter le traitement des facteurs causaux, qui ne peuvent pas toujours être pris en charge. Face à ces promesses, la recherche médicale s’est penchée sur les avantages de cette intervention, que nous allons explorer au sein de cet article.

Troubles sexuels: Qu’est-ce que c’est ?

Les troubles sexuels s’expriment par une diminution de la qualité des rapports sexuels, aboutissant à une frustration pour l’un des partenaires. Ce terme regroupe un grand nombre d’étiologies, qui peuvent concerner toutes les étapes de l’excitation sexuelle. Néanmoins, certaines plaintes reviennent plus souvent et permettent de définir certains groupes de troubles :

Les troubles affectant l’excitation sexuelle (libido)

La libido est soumise au bien être physique, mental et biologique. Si elle est diminuée, elle empêche l’initiation des premières phases de l’excitation sexuelle.

Les troubles affectant la capacité à atteindre ou maintenir une érection (dysfonction sexuelle ou impuissance masculine)

Fréquents, les problèmes d’érection sont la conséquence de troubles de la libido, de troubles cardiovasculaires ou neurologiques.

Les troubles affectant la capacité à éjaculer : l’éjaculation précoce

  • Éjaculation précoce (éjaculation survenant trop rapidement)
  • Éjaculation rétrograde (éjaculation dans la vessie plutôt que par l’urètre)
  • Anéjaculation (absence d’éjaculation malgré une stimulation sexuelle). Cette catégorie de dysfonctions sexuelles s’explique souvent par des causes organiques.
  • Les troubles affectant la capacité à atteindre une érection sans déformation du pénis : Une courbure anormale du pénis peut rendre les rapports sexuels douloureux

Les troubles affectant la capacité à atteindre un orgasme

Ces problèmes, également appelés anorgasmies, touchent les personnes qui ne parviennent pas à atteindre l’orgasme malgré une stimulation sexuelle adéquate.

L’incidence des troubles d’éjaculation chez l’homme est assez élevée, puisqu’on estime que 20 à 30 % des hommes sont concernés par l’éjaculation précoce à un moment de leur vie, et que 40% des hommes de plus de 40 ans sont concernés par une forme de dysfonction sexuelle. La baisse de libido, quant à elle, peut toucher les hommes de tout âge, mais accroît en fréquence avec l’âge, à cause de la chute naturelle des hormones androgènes, dont la testostérone, ou avec l’apparition de maladies d’usure et la prise de médicaments pour les traiter.

Troubles sexuels masculins: Quels causes et facteurs de risque ?

Les causes et facteurs de risque associés aux troubles sexuels masculins ont le point commun de toucher l’un des systèmes assurant l’activité sexuelle. On peut ainsi les diviser en 3 catégories : Les facteurs de risques cardiovasculaires, neurologiques, ou psychologiques.

  • Parmi les causes psychologiques, on retrouve la dépression, l’anxiété, une animosité envers la partenaire, ou le rapport au corps et à la sexualité. Elles peuvent affecter le désir sexuel ou l’excitation sexuelle, et se manifestent souvent à travers des troubles de l’érection ou de la libido.
  • Parmi les causes cardiovasculaires, on retrouve les anomalies des vaisseaux sanguins (artères et veines), l’athérosclérose, ou l’insuffisance cardiaque, qui peuvent expliquer une diminution de la qualité de la vasodilatation. Ils se manifestent souvent par une diminution de la qualité de l’érection, sans affecter la libido, la capacité à éjaculer ou à atteindre l’orgasme.
  • Les causes neurologiques quant à elles, concernent principalement les deux dernières phases de l’activité sexuelle, à savoir l’orgasme et l’éjaculation. Ces deux phases requièrent une synergie entre les systèmes nerveux sympathique et parasympathique, et la dysfonction sexuelle de l’un peut engendrer une anorgasmie ou des troubles de l’éjaculation.

Il est à noter que l’état de santé global joue sur l’initiation de la phase d’excitation sexuelle et son maintien. Des pathologies comme le diabète, l’obésité, l’hypertension artérielle, ou la consommation d’alcool ou de nicotine jouent sur les systèmes cardiovasculaires et neurologiques et peuvent altérer l’activité sexuelle dans toutes les étapes de son processus.

 

Troubles sexuels : quels solutions ?

Les traitements des troubles sexuels varient en fonction de la nature et de la cause du problème. Ils peuvent inclure des approches psychologiques, médicamenteuses, hormonales ou encore des interventions chirurgicales selon la catégorie à laquelle appartient la dysfonction sexuelle.

Pour les problèmes liés à la libido ou à l’érection, des traitements hormonaux, des médicaments tels que les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5) ou des dispositifs mécaniques peuvent être proposés.

Les troubles d’érection liés à des fuites veineuses peuvent-elles être traiter par embolisation des veines caverno-veineux, une technique mini invasive que nous pratiquons dans les centres Xpermd.

L’arthrosclérose peut être une cause de dysfonctionnement érectile : Le sang circule mal vers les corps érectiles, les plaques d’athérosclérose génèrent mécaniquement une impuissance masculine : La pression sanguine n’est pas suffisante pour assurer l’érection. Cette pathologie est aussi traitée par une angioplastie de l’artère iliaque, un traitement pratiqué en ambulatoire et très peu invasif.

Les troubles de l’éjaculation, tels que l’éjaculation précoce, peuvent être traités par des thérapies comportementales, des médicaments ou des techniques de nouvelle génération, comme la cryoablation du nerf dorsal pénien.

Peut-on garder une activité sexuelle normale suite à des troubles cardiaques ?

La possibilité de maintenir une activité sexuelle normale à la suite de troubles cardiaques dépend de la nature et de la gravité de l’atteinte cardiaque.

Des cardiopathies comme l’insuffisance cardiaque, les troubles du rythme cardiaque ou la cardiomyopathie obstructive (qui se caractérise par une dilatation du cœur qui fait obstacle à l’éjection du sang hors du ventricule gauche) touchent la capacité d’oxygénation des muscles lors de la pratique d’une activité sexuelle. Des symptômes tels qu’une douleur thoracique, un essoufflement inhabituel ou une tension artérielle élevée peuvent apparaître lors de l’activité sexuelle, et constituent des critères d’alertes pour consulter un médecin.

Les troubles du système cardiovasculaire, tels que l’hypertension, l’obstruction de la valve aortique (sténose aortique) ou l’athérosclérose peuvent nuire grandement à la qualité de l’érection. Une dyspnée précoce ou des claudications aux membres inférieurs sont des signes que le système cardiovasculaire peine à suivre l’activité sexuelle. Une douleur thoracique à l’effort pourrait trahir un apport insuffisant de sang au cœur à l’effort.

Ces pathologies augmentent le risque d’infarctus du myocarde, de crise cardiaque, ou d’AVC, et la présence des critères d’alertes évoqués devrait justifier un rendez-vous médical.

Comment est assurée l'activité sexuelle chez l'homme ?

L’activité sexuelle chez l’homme est assurée par l’interaction complexe entre le système nerveux, le système endocrinien (hormonal) et l’appareil cardiovasculaire. Le processus se déroule en 4 phases, chacune ayant un rôle spécifique dans la réponse sexuelle :

  • Le désir sexuel : C’est la volonté d’avoir un rapport sexuel. Elle est assurée par le cerveau, qui fait la somme des informations biologiques, hormonales, physiques et mentales pour déterminer s’il est en condition d’avoir un rapport sexuel.
  • L’excitation sexuelle : Elle correspond à la stimulation sexuelle, qui provoque l’érection. Cette phase est caractérisée par l’augmentation du débit sanguin dans les structures érectiles du pénis (les corps caverneux et spongieux), entraînant ainsi son gonflement et sa rigidité. Pour assurer cette étape, le système nerveux travaille de pair avec le système cardiovasculaire pour assurer une vasodilatation adaptée. Les vésicules séminales préparent le liquide séminal pour le sperme durant cette phase.
  • L’orgasme : C’est le sommet de la réponse sexuelle, où les systèmes nerveux sympathique et parasympathique doivent travailler en synergie. Il est associé à une sensation de plaisir intense. La libération de neurotransmetteurs et d’hormones déclenche des contractions rythmiques des muscles pelviens et de l’organe reproducteur masculin, en prévision de l’éjaculation.
  • L’éjaculation : Elle marque la fin de l’orgasme et correspond à l’expulsion du sperme des canaux épididymaires vers les canaux déférents puis par l’urètre, grâce aux contractions de la prostate. L’éjaculation est contrôlée par un mécanisme réflexe au niveau du système nerveux.

Après l’éjaculation, l’homme entre dans une phase réfractaire, durant laquelle on observe une diminution de l’afflux sanguin et le pénis redevient flasque. Cet état de non-excitation sexuelle après l’orgasme est une période de récupération du système nerveux, pendant laquelle il est impossible d’avoir une nouvelle érection. Cette période varie en fonction de l’âge ou de la condition physique, mais dure généralement environ 20 minutes avant qu’une nouvelle érection ne soit possible.

Au cours de ces différentes étapes surviennent tour à tour les systèmes cardiovasculaires, nerveux et le cerveau qui fait la synthèse de l’état de santé global. L’atteinte de l’un de ces systèmes peut causer une dysfonction ou panne sexuelle en fonction du système atteint.